1860, l’ingénieur Comoy propose

La perception des crues varie
Après ces crues, les mentalités changent.
La priorité est donnée à la consolidation des levées existantes, plutôt qu’à l’exhaussement.
Cette théorie, déjà envisagée sans application en 1629 puis en 1783 est remise en vigueur.

Le déversoir du Bec d’Allier, la route du Guetin
Crédits : Jean-Pierre Ferrand

Un nouveau système de protection : les déversoirs
La réalisation de déversoirs est notamment prévue. Ils sont destinés, en cas de crue importante, à laisser s’écouler l’eau dans le val afin d’éviter une trop forte pression et des surverses sur les levées.

Des solutions existent chez nos voisins
« Aujourd’hui, chacun demande sa digue, quitte à rejeter l’eau sur son voisin. Or, ce système n’est qu’un palliatif ruineux pour l’Etat, imparfait pour les intérêts à protéger(...) Il faut faire ce que la nature a fait en grand ».
Napoléon III évoque ici le rôle des lacs de Constance sur le Rhin et du lac Léman sur le Rhône.

Vue aérienne du Lac de Constance en Allemagne

L’ingénieur Comoy propose un programme concret
En 1860, après les crues du XIXème siècle pendant lesquelles 100 000 hectares de vallée de la Loire ont été inondés, l’ingénieur général des Ponts et Chaussées Comoy propose un programme de 80 barrages réservoirs et 20 déversoirs.
7 déversoirs et 60 barrages, dont Villerest, seront réalisés.

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