Aménagements et crues de la Loire

  • 1853-1860, 2 nouvelles levées

    La levée du canal de Jonction Elle s’étend sur environ 700 mètres, de l’usine de traitement des eaux en amont jusqu’au droit de l’ancienne écluse en aval.
    La levée de la Blanchisserie Elle s’étend sur environ 440 métres, depuis l’aval du port de la Jonction jusqu’à la culée du pont de la RN7. Le viaduc ferroviaire et le remblai de la ligne Paris-Clermont Ferrand à Nevers sont également construits en 1849. C’est l’un des premiers ponts construits en fonte. Il a résisté à toutes les crues à ce jour.
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  • 1856, crue de référence

    Les bas-quartiers sont évacués devant le danger de la crue Devant la puissance de la crue de juin 1856, tous les bas quartiers de Nevers sont évacués. Les dégâts sont importants : églises, ponts et maisons écroulés, routes et voies ferrées arrachées, bétail emporté, cimetières défoncés... Des ouvrages détruits ou noyés Les ponts de Fourchambault et Cosne-sur-Loire sont détruits. Le fleuve noie près de 100 km de voies ferrées. Beaucoup de levées cèdent entre Nevers et Nantes. Le port de Fourchambault, les (...)

  • 1856, des nouveaux travaux

    Des travaux réclamés par la population A la suite de la crue de 1856, la population réclame et obtient l’exhaussement et la consolidation de la levée de Sermoise. La levée de Saint-Eloi connaît également d’importants travaux : reconstruction complète et changement du tracé sur 1 000 mètres. Cette rectification, réalisée en 1861, a été faite dans le but de faciliter les écoulements des eaux de la Loire. L’exhaussement et la consolidation de la levée en amont et en aval de la partie rectifiée ont été (...)

  • 1860, l’ingénieur Comoy propose

    La perception des crues varie Après ces crues, les mentalités changent. La priorité est donnée à la consolidation des levées existantes, plutôt qu’à l’exhaussement. Cette théorie, déjà envisagée sans application en 1629 puis en 1783 est remise en vigueur.
    Un nouveau système de protection : les déversoirs La réalisation de déversoirs est notamment prévue. Ils sont destinés, en cas de crue importante, à laisser s’écouler l’eau dans le val afin d’éviter une trop forte pression et des surverses sur les levées. (...)

  • 1866, la plus forte crue à Nevers

    Septembre 1866, la plus forte crue jamais enregistrée à Nevers A l’aval du canal de dérivation de la Nièvre, la levée de Saint-Eloi, qui a été reconstruite et renforcée après la crue de 1856, s’affaisse brutalement sur plus de 100 mètres. La crue menace les quartiers du Mouësse et du boulevard de la République au Champ de Foire. Toutefois, la mise en place de 600 m3 de remblais par les Neversois permet de défendre les quartiers. La crue rompt cependant la levée de Sermoise sur 100 mètres, noyant ainsi (...)

  • 1907, la plus forte crue du 20e s.

    Une forte crue contenue par les ouvrages du 19e La crue d’octobre 1907 a atteint un niveau de 5,34 mètres à l’échelle de Nevers. Cette crue est cependant inférieure d’un mètre à la crue de 1866. La route entre Nevers et Challuy est recouverte de deux mètres d’eau et la fermeture des portes à la confluence de la Nièvre provoque son débordement. Aucune levée ne se rompt. Les travaux de confortement de la fin du 19e siècle portent enfin leurs fruits.
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  • 20e s., une urbanisation candide

    Logements, équipements et commerces sont construits derrière les levées A la suite de la crue de 1907, les constructions sont autorisées le long de la levée de Médine (Direction Départementale de l’Equipement, Maison des Sports, de la Culture et du Travail, Hôtel Mercure…)... L’extension de la ville se fait « à l’abri » des levées de Médine et de Sermoise jusqu’au canal de dérivation (quartier des Bords de Loire) et depuis 1975, au-delà avec la ZAC de la Baratte et le quartier des Courlis. Les levées (...)

  • 2003, la piqure de rappel

    Une crue importante mais pas exceptionnelle « Les crues de 2003 étaient importantes mais pas exceptionnelles », explique Hubert Couprie dans le Point du 24 février 2005. « Au plus haut, la Loire était à 3,88 mètres au-dessus de son étiage, loin du niveau record de 1866, où elle a atteint 6,36 mètres ». A ce niveau, le fleuve dépasse 3 kilomètres de largeur, inondant potentiellement plus de 10 000 personnes. Un habitant de Nevers sur quatre a les pieds dans l’eau !
    Des travaux qui tardent Les travaux (...)

  • 2008, une crue récente

    La crue de 2008 auraient pu provoquer plus de dommages ! Les transports et l’alimentation en eau potable peuvent être perturbés par les inondations, et même cesser de fonctionner temporairement. Ces effets indirects de la crue peuvent se répercuter sur les habitants et sur les activités placés en dehors des zones inondables. Suite à l’extension de l’urbanisation dans la vallée de la Loire sur Nevers, les dommages liés aux inondations, en cas de forte crue, seraient très importants. L’agglomération de (...)

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